Présentation
Créé en 1989, le Centre de Formation aux techniques de la Mine et des Carrières (CFTMC) est une Association, loi de 1901, situé à Poro (Commune de Houaïlou) en Province Nord de la Nouvelle-Calédonie. L’effectif salarié du CFTMC est de 25 personnes.
Le CFTMC est installé sur une concession minière appartenant à la SLN offrant ainsi la possibilité de mettre les stagiaires en situation réelle de travail.
Les premières promotions sont sorties dès mars 1990 et depuis environ 3 000 stagiaires ont été formés à PORO.
Les membres de l’association siégeant au Conseil d’Administration sont les sociétés minières de Nouvelle-Calédonie, à savoir :
- Société Le Nickel (SLN)
- Koniambo Nickel SAS (KNS)
- Nickel Mining Compagny (NMC)
- Prony Ressources
- Société Minières Georges Montagnat (SMGM)
- Mai Kouaoua Mines (MKM)
- GEMINI
- Société des Mines de la Tontouta (SMT)
- Mairie de Houailou
Une tutelle est assurée par la DIMENC.
La vocation du CFTMC est de fournir aux entreprises du personnel qualifié notamment en matière de conduite et de maintenance d’engins et plus généralement de réaliser toutes les formations utiles à la profession.
Le CFTMC est un PES « Pôle d’Excellence Sectoriel » du dispositif de formation en Nouvelle-Calédonie pour le domaine minier et les travaux publics.
LE CFTMC est né en 1989 à Poro sur la base d’un partenariat Public-Privé construit à l’époque avec les membres du Syndicat des Industries de la Mine. Il fût le premier signe tangible du rééquilibrage voulu par le nouveau contexte institutionnel. Installé sur une concession de la SLN mise à disposition pour l’occasion, il a pour objet social d’améliorer la compétitivité de notre industrie via la formation professionnelle ;
Aujourd’hui le CFTMC a plus de 30 ans : c’est l’âge adulte, celui où on construit l’avenir.
Il aura formé plus de 3 000 conducteurs d’engins en leur donnant une première maitrise de la sécurité sur nos chantiers.
Il aura délivré également à ces stagiaires un diplôme, lequel leur a conféré un métier et donc un avenir et une reconnaissance sociale. J’y vois une des formes du destin commun.
Avec la nécessité de la montée en puissance de notre industrie minière et métallurgique, la Nouvelle Calédonie est à l’aube de devenir un fournisseur majeur du marché mondial. Le CFTMC se doit d’accompagner cette évolution sans précédent et ne doit pas se contenter d’être la seule mine-école du monde du nickel. Pour cela, il s’est renforcé au niveau de son équipe pédagogique et va se diversifier : ouverture possible d’une filière Travaux Publics avec une antenne sur la côte Ouest, à Bourail, investissement dans de nouveaux outils de simulation numérique et dans du matériel de maintenance des engins miniers , les projets ne manquent pas et ils se conduiront en optimisant nos moyens en les mutualisant avec d’autres entités.
Les pouvoirs publics ont su nous accompagner dans cette démarche et les sociétés minières qui composent le conseil d’administration que j’ai l’honneur de présider ont bien compris les enjeux. En cela, je les en remercie sincèrement.
Une structure centrée sur la formation L’équipe comprend 30 salariés.
Notre cœur de métier, la formation. Le pôle formation regroupe sous pilotage d’un responsable opérationnel, deux chefs de pôle formation (conduite et maintenance), un coordinateur pédagogique et 10 formateurs.
En appui de ce pôle central, le CFTMC dispose de fonctions support :
– Une équipe de direction,
– Une structure comptable et administrative,
– Une équipe entretien des infrastructures,
– Un atelier de maintenance,
– Un bureau technique et ingénierie de formation HSE,
– Un bureau dédié à la formation externe, au ACES® et au suivi Qualité.